Le Musée Ephémère du Cinéma à Cannes Edition 2018


Du samedi 14 juillet au dimanche 26 août 2018

Cannes, ville du cinéma tout au long de l’année ! Le Musée Éphémère du Cinéma, plébiscité par les touristes et attendu par les Azuréens, revient à Cannes pour sa quatrième édition, du samedi 14 juillet au dimanche 26 août 2018, au hall Méditerranée du Palais des Festivals et des Congrès. Ouvert à tous les publics, ce musée estival, entièrement dédié à l’univers du 7e art, propose, en thème principal, une exposition conçue et produite par la Cinémathèque française :
Silence, on tourne !
Paris - Berlin - Hollywood
1910 - 1939
Cette exposition, conçue et produite par la Cinémathèque française, permettra de retracer une histoire de la prise de vues, des décors et des éclairages mais aussi de plonger dans l’atmosphère oubliée des studios de l’époque du muet et des premiers pas du parlant.
Au programme également : des activités pour le jeune public, un atelier de réalisation vidéo autour du Magicien d’Oz et une exposition sur le Festival de Cannes à travers l’ɶil photographique de Gilles Traverso intitulée « Les temps forts du Festival de Cannes : 1968 et 2018 ».

Pour mieux comprendre l’univers des studios, l’exposition est construite autour de 10 thématiques, comme la technique (lumière, décors, son), le travail de réalisation et de direction d’acteurs, la vie quotidienne au studio, les clichés de groupes, des photos burlesques.
10 autres «zooms» sont consacrés à des cinéastes-clés de la période, comme Erich Von Stroheim, David W. Griffith ou Abel Gance, ayant travaillé dans les trois studios de référence, Paris, Berlin ou Hollywood.

Un hommage à la photographie de plateau
Un choix de photos accompagnées de costumes, d’appareils et d’extraits de films, permet de retracer une histoire de la prise de vues, des décors et des éclairages, tout en plongeant les visiteurs dans l’atmosphère oubliée des studios de l’époque du muet et des premiers pas du parlant, à la rencontre des grands maîtres du cinéma. Personnage clé de cette exposition, qu’il fut simple artisan ou artiste reconnu, le photographe de plateau permet de pénétrer au coeur du film en train de se faire. En transmettant des images uniques sur chaque corps de métier, ces photographes ont fait le bonheur des historiens du cinéma

L’exposition nous fait découvrir la légende des studios et des plateaux de tournage, à une époque où le cinéma était artisanal et continuait d’inventer sa propre grammaire.
Paris, Berlin et Hollywood étaient alors les trois capitales les plus importantes du cinéma.
Fritz Lang, au mégaphone, dirige la foule déchaînée sur le tournage de Metropolis (1927) dans les studios de la UFA à Neubabelsberg. Production : Erich Pommer-UFA.
Les deux caméras Mitchell permettent d’obtenir deux négatifs de prises de vues.
Les photographies racontent le cinéma en train de se faire : accessoires, appareils, éclairages, costumes, décors, équipes techniques, stars et réalisateurs. Chacune de ces photos est une mine de renseignements qui nous montrent l’envers du décor, le mystère et la magie du cinéma au travail.
Elles nous dévoilent le métier d’opérateur : les conditions de tournage, les techniques de décors, les problèmes liés à l’apparition du film sonore ou du film couleur, la direction d’acteurs, la vie des stars. À travers elles, ce sont les relations privilégiées entre le cinéaste et son caméraman qui sont mises en lumière

Dès les années 1920, les Allemands et les Français sont courtisés par Hollywood qui, après des débuts hésitants, constitue le point de rassemblement des grandes « usines à rêves ». Des cinéastes comme Abel Gance, Fritz Lang, Friedrich W. Murnau, David W. Griffith ou Erich von Stroheim rénovent en profondeur le regard cinématographique. Puis, les événements politiques en Europe ont favorisé les migrations entre Paris, Berlin et Hollywood. La montée au pouvoir du nazisme envoie cinéastes, techniciens et acteurs allemands de renom vers Hollywood, en passant parfois par la Franc

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